L'HISTOIRE DE SAINT-GUILLAUME

Dans cette page, on retrace brièvement l’histoire de la municipalité et on présente quelques données statistiques tirées de l’inventaire architectural réalisé en 2009. On peut également y indiquer les différentes actions de la municipalité en matière de patrimoine.

Érection canonique :

24 avril 1833

Érection civile :

3 juin 1842

Population :

1460 personnes (2023)

Origine du nom :

Ce nom a été choisi en l’honneur de Charles William Grant, propriétaire du canton d’Upton. L’appellation « Guillaume » provient de la traduction du nom « William » vers le français. Les pionniers, en provenance de Maskinongé, ont aussi nommé une partie du territoire « Ruisseau des Chênes » puisque l’endroit est « bordé de beaux chênes »1.

C’est le 21 mai 1800 qu’Alexander Grant2 s’est vu remettre les lettres patentes, émises par le lieutenant-gouverneur du Bas-Canada Robert Shore Milnes au nom de sa Majesté Georges III. Ces lettres, obtenues à la suite de quatre pétitions rédigées entre 1792 et 1800, confèrent à Grant les 23 800 acres de terres convoitées dans le canton d’Upton3. Toutefois, Grant ne s’est jamais intéressé à son canton difficile d’accès pour les colons en raison de la surabondance de bois et de marais.

La famille Grant ne veillant pas à ses intérêts dans le canton d’Upton, certains colons en ont profité pour s’établir au Ruisseau des Chênes. Vers les années 1800, un dénommé Louis Deguire, dit Desrosiers, s’est proclamé détenteur de la seigneurie de la rivière David et il a, par le fait même, concédé plusieurs lots de terres au cours des années 1804, 1805 et 1806. Certaines des terres accordées n’appartiennent pas à Deguire mais plutôt à la Couronne d’Angleterre et à Charles William Grant, le fils d’Alexander. Il s’avère donc nécessaire de mieux délimiter les terres, ce qui inquiète les colons déjà établis. En 1811, les colons du Ruisseau des Chênes ont décidé de défendre leurs intérêts par le biais d’une pétition expliquant qu’ils ont été usurpés par le défunt Deguire. C’est cette pétition qui a mis la puce à l’oreille de Grant qui ignore encore que des colons se sont établis sur ses terres sans autorisation. Toutefois, après examen de la pétition, la Couronne conclut qu’elle ne peut trancher ce litige puisque certaines des terres appartiennent à Grant et que le canton a été concédé avant les terres réclamées par les colons. Afin de régler cette mésentente, Grant propose de laisser ses terres aux colons en échange de nouvelles terres. En dépit de tous les efforts déployés, les problèmes ont persisté jusqu’au moment où Grant a décidé de prendre en charge son canton et de concéder légalement les terres occupées par le biais de contrats en 1826. La concession légale des terres a engendré de nouveaux problèmes puisque les colons sont maintenant liés à Grant par certaines obligations. Quelques colons sont partis aux États-Unis afin d’amasser plus rapidement l’argent nécessaire à l’achat de leurs terres. À cette époque, environ 250 personnes formant 65 familles se trouvent dans le canton d’Upton4.

Plusieurs colons proviennent de Maskinongé, de Yamachiche et de Rivière-du-Loup et ils sont arrivés à Saint-Guillaume entre 1815 et 18205. Parmi ces pionniers, on retrouve la famille Doyon qui a longtemps possédé la maison située au 840 rang Sainte-Julie, qui semble être la plus vieille de Saint-Guillaume. La maison des Doyon a été construite entre les années 1828 et 1830 et elle a vu passer quatre générations de Doyon.

C’est sous la cure de M. Kérouack (1855-1881) que les Guillaumois ont obtenu la permission d’ériger une église. Ce beau projet n’a toutefois pas fait l’unanimité en raison de l’épineuse question de la localisation du temple religieux. Les résidants du Cordon, du Ruisseau et ceux qui habitent près de la chapelle refusent le choix de l’abbé Bailey voulant établir l’église sur le lot 29. Cette querelle a été d’une telle vigueur que certains paroissiens ont osé imposer une amende de 25 louis à tous ceux qui projettent l’idée d’établir l’église sur le lot 29. Les citoyens récalcitrants ont été jusqu’à déplacer la croix plantée de l’emplacement désigné par l’abbé Bailey. Malgré cette opposition, Mgr Cooke a approuvé définitivement le site. L’église est construite selon les plans du célèbre architecte montréalais Victor Bourgeau en 1859. Les paroissiens ont également contribué sur une base volontaire à la tâche soit par leur travail, par le don de matériaux ou d’argent6.

Les Guillaumois ont accordé une importance toute particulière à l’éducation de leur progéniture puisque plusieurs écoles sont dispersées dans tous les coins de la paroisse. Avant même l’implantation de la première école en 1832, l’instituteur Auguste Willing est déjà présent dans la bourgade. En 1895, dix écoles sont établies sur le territoire dont le couvent et le collège. Au total, il y a eu 13 écoles de rang7.

Dès 1878, plusieurs sœurs provenant de différentes communautés se sont installées au couvent avant que le curé Kérouack ne le cède aux Sœurs de l’Assomption en 1879. Le couvent ne pouvant recevoir toutes les jeunes filles, les Sœurs de l’Assomption ont également créé l’externat Sainte-Marie. Les sœurs ont cessé d’enseigner et elles ont fermé le couvent en 1968. Cependant, les portes se sont ouvertes à nouveau, deux ans plus tard, afin d’accueillir des religieuses à la fin de leur carrière. Il est à noter que plus de 355 religieuses ont vécu au couvent. Dans les années 1990, le couvent est vendu à quelques reprises. En fait, le bâtiment a servi de résidence pour les personnes éprouvant une déficience intellectuelle ainsi que pour les personnes âgées et/ou handicapées. En 2007, le couvent est devenu la « Résidence Saint-Guillaume » pouvant accueillir 32 pensionnaires8.

Du côté des jeunes hommes, la construction du collège a débuté en 1886 et elle s’est terminée en 1888. Ce sont les Frères de Saint-Joseph et le père Lawrence Lynch qui se trouvent à la tête du collège. Le succès de cette entreprise a été éphémère. Dès le départ du curé Dauth, les problèmes se sont multipliés. Par exemple, quatre des frères ont refusé de prononcer leurs vœux et ils ont quitté l’établissement. Le nombre d’élèves a aussi diminué. Ces difficultés ont provoqué le départ du Père Lynch le 15 avril 1891. À la suite de ces événements, ce sont les Frères du Sacré Cœur d’Arthabaska qui ont pris la relève jusqu’au moment où ils n’en ont plus eu les moyens financiers en 1908. Les Sœurs de l’Assomption ont assuré une transition avant l’arrivée des Frères de la Charité qui ont enseigné au collège jusqu’en 1944-45. Le départ de cette communauté a ramené les Sœurs de l’Assomption au collège où elles ont assisté un professeur responsable de dispenser l’enseignement. Enfin, les Frères Saint-Gabriel ont acheté le collège pour la somme d’un dollar en 1956 afin de former un juvénat9.

Les écoles de rang ont aussi fermé afin de créer l’école centrale. En effet, dès septembre 1964, l’école centrale s’implante au village et rassemble tous les élèves divisés en huit classes10.

Dès l’automne 1878, une ligne de chemin de fer relie Saint-Pie-de-Bagot à Saint-Guillaume qui est le terminus nord de la ligne administrée par la Cie du chemin de fer de Jonction du Lac Champlain. Une autre ligne relie Saint-Guillaume à Farnham-Ouest où un transfert pour Montréal, Boston et Portland est possible. Enfin, une ligne entre Saint-Guillaume et Drummondville a déjà été en fonction mais elle cesse ses activités en 189411. Toutes ces lignes de chemin de fer favorisent le commerce et les échanges. Les commerçants peuvent même entreposer leur foin, dans une bâtisse située tout près du chemin de fer, en attendant l’augmentation du prix de cette ressource12. Ces voies ferrées se rejoignent au village, ce qui assure la prospérité des commerçants et des producteurs de la région.

En plus de ses avantages indéniables au niveau économique, la voie ferrée permet de resserrer les liens sociaux. Les résidants de Saint-Guillaume peuvent prendre le train deux fois par jour pour se déplacer dans les différentes régions du Québec et même aux États-Unis. Certains travailleurs en ont profité pour émigrer aux États-Unis où tous les rêves de faire fortune sont permis. Le courrier voyage aussi plus rapidement de cette façon. Ce moyen de transport a toutefois perdu son importance au profit du réseau routier qui s’est beaucoup amélioré. La gare de Saint-Guillaume s’est retrouvée aux enchères et fut déménagée. Actuellement, il ne reste plus de trace de l’ancienne voie ferrée autre que la piste cyclable. En effet, la municipalité de Saint-Guillaume, le Réseaux plein air Drummond et plusieurs autres partenaires ont utilisé l’ancien tracé de la voie ferrée pour construire la piste cyclable réalisée en 200213.

Avant les années 1830, les colons vivent principalement de l’exploitation de la potasse et du commerce du bois en défrichant leurs terres puisque l’agriculture n’en est qu’à ses débuts14. Ce commerce a engendré la création d’industries comme le moulin à scie de Grant qui est exploité pendant 25 ans avant de passer aux mains de Ferdinand Mercier en 1858. Cinq ans plus tard, le moulin est vendu à Louis-Adélard Senécal et à Carlos Darius Meigs, propriétaires de la société « Senécal et Meigs ». Le commerce avec les États-Unis s’avère fructueux et favorisé par les bateaux de Senécal15.

D’autres moulins et scieries se sont établis à Saint-Guillaume et emploient bon nombre de personnes de la région dans les années 1870. Même si l’exploitation forestière a cessé autour de 1880, plusieurs scieries sont demeurées en activité pendant quelques années. En 1944, il reste encore trois moulins à scie sur le territoire16. La fin des activités forestières a marqué le début d’une période florissante pour l’agriculture.

Les fromageries ont aussi joué un rôle primordial dans l’économie de Saint-Guillaume17. En fait, le cheddar canadien est très apprécié sur le marché anglais. En 1901, la production de fromage s’élève à 537 297 livres pour une valeur totale de 54 686$ tandis que celle de beurre est de 22 180 livres pour totaliser 4952$. Ces chiffres se rapportent à la municipalité de Saint-Guillaume et aussi à celle de Saint-Bonaventure18. Malgré la prospérité de ce commerce, les fromagers ont vécu une ère plus instable après la Deuxième Guerre mondiale puisque le lait en poudre a gagné en popularité. Cette période difficile n’a pas perduré puisque la fabrication du fromage a repris dès 1973. Le fromage est toujours fabriqué à Saint-Guillaume par la Coop Agrilait. Cette industrie produit le fromage depuis 1940 et elle a remporté plusieurs prix au Canada. La municipalité de Saint-Guillaume a même son festival du fromage. Cet événement est revenu en force à l’été 2008 à l’occasion des fêtes du 175e anniversaire de la municipalité19. Une autre petite industrie locale attire l’attention, c’est la boulangerie Hénault qui possède son four à pain d’origine qui a plus de 100 ans. En 2007, l’économie de la municipalité est principalement basée sur l’agriculture20. Enfin, une usine de nylon a déjà été en fonction à Saint-Guillaume dans les années 1940.

Le développement de Saint-Guillaume s’est opéré à divers endroits de la municipalité. D’abord, le carrefour Soucy est situé dans les environs des 3e et 4e rangs et du rang Saint-Placide. Il y a une école, un bureau de poste et un forgeron en 1918. Une minoterie (grist mill) se trouve à proximité de cette agglomération21.

Le carrefour Saint-Prime, quant à lui, est traversé par la ligne de chemin de fer du « Canadian Pacific Railway ». On peut y trouver la fromagerie A. Champagne, une ligne de téléphone et deux écoles22. Ces écoles démontrent une concentration significative de population sur le rang Saint-Prime.

Le village est riche et prospère si on observe tout ce qui s’y trouve. Ce fait est toujours observable puisqu’on peut encore voir des maisons de dimensions impressionnantes dans le village de Saint-Guillaume. Il faut dire que deux voies ferrées ont passé dans le village ce qui a contribué à la richesse de sa population. D’autre part, plusieurs services sont offerts dont ceux du docteur Lamoureux ou du notaire Onésime Bellemare. On trouve également trois magasins généraux, une épicerie, une boulangerie, deux hôtels, un bureau de poste, une tannerie, une ferblanterie, un voiturier, une banque, un magasin de portes et fenêtres, l’entreprise « Machine TB Sm Sh » et un moulin à scie23. Il va sans dire que la gare du village a favorisé le commerce et les échanges. La plupart de ces commerces et services sont observés au début des années 1900 alors que la population de Saint-Guillaume frôle les 2800 personnes. L’histoire de cette municipalité se démarque par son nombre important d’habitants durant la période de 1861 à 1911 alors que la population s’élève de nos jours au-dessus des 2500 personnes24.

La première préoccupation a sans aucun doute été le service d’aqueduc qui a fait l’objet d’une réglementation en 1901. Ce règlement accorde l’exclusivité à Dolphis Chassé pour la construction et l’exploitation d’un système d’aqueduc. La tour d’eau du rang Saint-Prime, dont la présence est visible sur les cartes topographiques dès 1918 et 194425, est unique dans la région et assure le service d’aqueduc. En 2009, une tour d’eau est toujours fonctionnelle sur le territoire est elle se retrouve en arrière de l’édifice municipal. 

La municipalité a également déjà eu son service de police et ses propres cellules. En effet, certains prisonniers sont incarcérés dans des cellules aménagées au sous-sol de l’édifice municipal en 1908. Cependant, le service de police a cessé d’exister en 195826.

Pour en savoir davantage sur cette municipalité, il suffit de consulter le www.saintguillaume.ca.

PATRIMOINE

Voici quelques statistiques tirées de l’inventaire architectural de la MRC.

Type et nombre de biens répertoriés

Répartition selon le type de bien répertorié à Saint-Guillaume

Bâtiment principal

Bâtiment secondaire

Cimetière

Croix de chemin

Paysage et point de vue

Pont

121

24

1

8

0

1

 

Une cote27 est attribuée à chaque bâtiment principal et elle tient compte de l’intérêt architectural, patrimonial, culturel et historique du bâtiment.

Répartition selon la cote attribuée aux bâtiments principaux

 

Saint-Guillaume

MRC

Cote

Nombre

%

%

CC

63

48 %

44 %

C

30

23 %

19 %

BN

15

11 %

8 %

CR

8

6 %

10 %

B

3

2 %

2 %

BB

1

1 %

2 %

 

L’année de construction est une information souvent difficile à obtenir parce que peu documentée au fils du temps. Nous avons donc indiqué, le cas échéant, une date approximative selon l’état actuel du bâtiment.

Répartition selon la date de construction

 

Saint-Guillaume

MRC

Période

Nombre

%

%

1851-1900

67

56 %

57,7 %

1901-1950

41

33 %

35,5 %

1800-1850

13

11 %

5, 3%

1951 et +

0

0 %

1,5 %

 

En ce qui concerne la description stylistique, 23 styles différents ont été pré-identifiés. Ce sont des styles reliés essentiellement à l’architecture traditionnelle que l’on retrouve principalement en milieu rural. Lorsqu’un bâtiment mélange plusieurs styles et qu’il est difficile de l’associer à un style particulier, nous avons utilisé la catégorie « Autre ».

Répartition selon le style architectural

 

Saint-Guillaume

MRC

Style

Nombre

%

%

Maison à lucarne-pignon

23

18 %

13 %

Maison de colonisation

22

17 %

18 %

Vernaculaire américain

22

17 %

18 %

Autre

13

10 %

13 %

Courant cubique

12

9 %

4 %

Arts et métiers

6

5 %

1 %

Maison à mansarde

6

5 %

4 %

Vernaculaire boîte carrée

4

3 %

4 %

Boomtown

2

2 %

1 %

Québécois (Régency)

2

2 %

3 %

Queen Ann

2

2 %

1 %

Commercial utilitaire

1

1 %

2 %

Renouveau classique

1

1 %

1 %

Second empire

1

1 %

1 %

Victorien

1

1 %

0 %

Colonial français

1

1 %

0 %

Industriel

1

1 %

0 %

Pittoresque

1

1 %

1 %

Il est possible de consulter la section Inventaire architectural de la MRC pour accéder au module de recherche qui permet d’en savoir davantage sur certains biens patrimoniaux répertoriés dans cette municipalité.

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1 Hormisdas Magnan, « Dictionnaire historique et géographique des paroisses, missions et municipalités de la Paroisse de Québec », [En ligne]https://www.nosracines.ca/f/page.aspx?id=344977, 1925, Arthabaska, p. 422-423, page consultée le 28 janvier 2009.

2 Cet homme d’origine écossaise s’est illustré comme capitaine dans le 84e régiment d’infanterie jusqu’au jour où il a épousé Marie-Charles Lemoyne, la quatrième baronne de Longueuil. De cette union sont nés trois enfants dont Charles William qui a hérité en 1806 de la partie du canton d’Upton qui est devenue le Ruisseau des Chênes. Voir Robert Rumilly, Histoire de Longueuil, p. 64 dansRené Desrosiers, St-Guillaume d’Upton 1833-1983 150 ans d’histoire, Drummondville, Les Éditions de la Société historique du Centre du Québec, 1983, p. 17.

3 Archives publiques du Canada, Lower Canada Land Papers, RG1L3 L, vol. 95, microfilm c2529, p. 47150 dans R. Desrosiers, St-Guillaume d’Upton…,p. 17.

4 A.P.C. Lower Canada Land Papers. RG1L3 L, vol. 72, microfilm C-2521, pp. 47028 et 47029 dans R. Desrosiers, St-Guillaume d’Upton…, p. 43 et R. Desrosiers, St-Guillaume d’Upton…, p. 35, 37, 50, 65-66.

5 R. Desrosiers, St-Guillaume d’Upton…, p. 39.

6 Archives de l’Évêché de Trois-Rivières, Correspondance de l’abbé Napoléon Kérouack,24 novembre 1856 dans R. Desrosiers, St-Guillaume d’Upton…, p. 94 et R. Desrosiers, St-Guillaume d’Upton…, p. 94 et 98.

7 R. Desrosiers, St-Guillaume d’Upton…, p. 248, Recensement du canton d’Upton, 1831 dans R. Desrosiers, St-Guillaume d’Upton…, p. 217 et Refonte cadastrale de 1895, Bureau de la Publicité et des Droits.

8 M. Bayard et al., St-Guillaume, une histoire …,p. 49 et R. Desrosiers, St-Guillaume d’Upton…, p. 249-250.

9 Archives des Frères du Sacré-Cœur d’Arthabaska dans R. Desrosiers, St-Guillaume d’Upton…, p. 257 et R. Desrosiers, St-Guillaume d’Upton…, p. 107-108, 258 et 260.

10 R. Desrosiers, St-Guillaume d’Upton…, p. 264.

11 Débat de la Chambre des Communes du Canada,(compte rendu officiel), 1894, Intervention de M. Lavergne, député de Drummond-Arthabaska, 11 avril, pp. 968-9 dans R. Desrosiers, St-Guillaume d’Upton…, p. 195-196 et R. Desrosiers, St-Guillaume d’Upton…, p. 192.

12 Ce bâtiment est nommé la « grange rouge » d’Adélard Pontbriand, voir R. Desrosiers, St-Guillaume d’Upton…, p. 199.

13 R. Desrosiers, St-Guillaume d’Upton…, p. 200 et Réseaux plein air Drummond, « Revue de presse 2002 », [En ligne]https://www.reseauxpleinair.com/presse/Piste-cyclable-a-St-Guilla.html, page consultée le 1er février 2009.

14 Raoul Blanchard, Le Centre du Canada-français,Montréal, Éditions Beauchemin, 1947, p. 78 dans R. Desrosiers, St-Guillaume d’Upton…, p. 321.

15 Alain Gamelin, La Compagnie des Moulins à vapeur de Pierreville, 1896-1906, Mémoire présenté pour l’obtention d’une maîtrise en études québécoises, 1980, p. 19 dans R. Desrosiers, St-Guillaume d’Upton…, p. 321-322.

16 Carte topographique de 1944, 31-H/15, Department of National Defence et Yves Beauregard, Bâtir un village au Québec, Saint-Eugène de Grantham, Éditions Libre-Expression, 1981, p. 53-54 dans R. Desrosiers, St-Guillaume d’Upton…, p. 325.

17 Au moins quatre fromageries ont été répertoriées sur le territoire de St-Guillaume, voir R. Desrosiers, St-Guillaume d’Upton p. 335-337.

18 F.L. Desaulniers, Notes historiques sur la paroisse de Saint-Guillaume, Montréal, s. é., 1905, p. 68 dansR. Desrosiers, St-Guillaume d’Upton…, p. 337.

19 La fromagerie Saint-Guillaume, [En ligne] https://www.agrilaitcoop.com/index.php?cs=2, mise à jour en 2007, page consultée le 1er février 2009 et L’Express, « Saint-Guillaume a renoué avec son Festival du fromage », [En ligne] https://www.journalexpress.ca/article-i253792-SaintGuillaume-a-renoue-avec-son-Festival-du-fromage-photos.html, 25 septembre 2008, page consultée le 1er février 2009.

20 M. Bayard et al., St-Guillaume, une histoire …,p. 9 et Ourbis, « Découvrez vos commerces », [En ligne] https://www.ourbis.com/boulangerie_henault, page consultée le 6 avril 2009.

21 Cartes topographiques de 1918 et 1944, 31-H/15 Department of Militia and Defence.

22 Il y a eu un total de trois écoles dans ce carrefour mais il y en avait seulement deux en fonction dans les mêmes années. Carte topographique de 1918 et 1944, 31-H/15 Department of Militia and Defence.

23 Refonte cadastrale de 1895, Bureau de la Publicité et des Droits, 1906, Plan de Saint-Guillaume, par Chas. E. Goad, ingénieur civil et Carte topographique de 1918 et 1944 31-H/15 Department of Militia and Defence.

24 Voir le tableau « Évolution démographique » en annexe

25 Cartes topographiques de 1918 et 1944, 31-H/15 Department of Militia and Defence et R. Desrosiers, St-Guillaume d’Upton…, p. 179.

26 Archives de la municipalité du village de Saint-Guillaume, Procès-verbaux, 6 octobre 1958, p. 275 dans R. Desrosiers, St-Guillaume d’Upton…, p. 204.

27 Signification des cotes :

A : Intérêt patrimonial exceptionnel reconnu

AA : Intérêt patrimonial exceptionnel

B : État très proche de l’original, intérêt historique et/ou culturel

BB : État très proche de l’original, sans intérêt historique et/ou culturel

BN : État très proche de l’original, sans intérêt architectural

C : Ayant subi des altérations mineures, mais modèle original identifiable

CC : Ayant subi des altérations majeures, mais modèle original identifiable

CR : Ayant subi des altérations majeures, sans respecter le caractère original

D : En rupture (ne respecte pas l’environnement architectural) à conserver

E : En rupture (ne respecte pas l’environnement architectural) à recycler