Les élus municipaux ont statué. Le crucifix ne sera plus dans la salle du conseil de la Ville de Sept-Îles. La question de sa présence avait été soulevée au cours des dernières semaines. L’objet religieux n’était plus dans la salle depuis plusieurs mois. Il avait été déplacé lors d’une cérémonie en mai 2022 et n’avait pas été remis à sa place. Les élus ont mené une réflexion rapide pour déterminer s’il devait ramener le crucifix dans la salle du conseil.

Après des démarches menées sur plusieurs mois, le presbytère est maintenant une propriété municipale. Considérant que la Fabrique privilégie de retourner les édifices religieux dits excédentaires à la communauté où ils se trouvent, il fut vendu à la Municipalité pour 1$. Cela a demandé de passer des résolutions tant par la Municipalité, la Fabrique ainsi que le diocèse.

Le patrimoine industriel est bien présent au Québec. On peut penser à une ville minière, à une ancienne pulperie, à une aluminerie ou à une centrale hydroélectrique. Cependant, ce patrimoine ne se limite pas aux bâtiments, mais aussi à la machinerie utilisée, aux produits qui y sont fabriqués, aux archives d’entreprise, aux collections d’outils et à l’expression de la mémoire industrielle: le savoir ouvrier, les activités quotidiennes et les conditions de travail. Voici 10 usines qui ont forgé le Québec industriel.

«Quand le pape François est venu au Québec, l’été dernier, il a répété que ce sont les Autochtones qui ont découvert le sirop d’érable. Évidemment, ce n’est pas le pape qui a trouvé ça tout seul ! Tout le monde répète ça, partout. Mais je pense, comme bien du monde qui s’intéresse à l’histoire des produits de l’érable, que la réalité est plus compliquée», affirme Réjean Bilodeau. Acériculteur, il se prépare à inaugurer ce printemps un petit musée de l’érable, sa grande passion depuis des décennies.

Saint-Hilaire-de-Dorset ne fera pas l’acquisition de l’église de la municipalité. Le conseil a annoncé la nouvelle à ses citoyens par le biais d’une lettre datée du 1er mars 2023. Celle-ci est une transcription d’une résolution adoptée par le conseil expliquant les raisons de sa décision. Parmi elles, il y a la présence de contaminants à l’extérieur et à l’intérieur de l’église comme le mentionnait l’audit technique du bâtiment réalisé par la firme Marie-Josée Deschênes architecte dont le rapport est daté de juillet 2022.

Le conseil municipal de Saint-Gédéon-de-Beauce a annoncé sa décision de reporter la mise en vente du couvent lors de sa séance régulière lundi, un immeuble qui abrite notamment les bureaux de la municipalité et de plusieurs organismes, ainsi que le CLSC et la bibliothèque. C’est ce qu’a indiqué le Groupe d’initiatives et de recherches appliquées au milieu (GIRAM) sur sa page Facebook, mardi. Rappelons que la municipalité avait annoncé en décembre dernier vouloir vendre l’édifice, mieux connu sous le nom de Complexe Saint-Louis, en raison des coûts élevés d’entretien.