Un projet pour préserver le patrimoine musical acadien est en cours à la Baie Sainte-Marie, en Nouvelle-Écosse. «Son de Clare» consiste à transcrire les paroles et la musique d’une trentaine de musiciens provenant des villages de Station-de-Saulnierville, de Bangor et de Pipe Town - maintenant une section de la paroisse de Saulnierville - d'où provient la majorité de la musique qui se crée dans la région depuis plusieurs générations. «Clare est quand même particulier : tu peux aller à Montréal, à Moncton, et tu peux même aller à d'autres endroits dans le monde, les gens vont savoir où il y a Clare, ou même la Baie Saint-Marie, parce qu'on a des artistes qui sortent d'ici, donc il y a quand même quelque chose», explique la directrice générale de la Société acadienne de Clare, Natalie Robichaud, qui est derrière le projet avec François Thibault, un musicien de la scène musicale de Clare dans les années 1960 et 1970.
Veille patrimoniale
Nous rendons accessibles, dans cette section, différents articles reliés à l’intervention patrimoniale qui ont été publiés récemment au Québec ou ailleurs. Il suffit de cliquer sur l’article pour obtenir plus de détails.
Caroline Lévesque
Photo : Getty Images
Le 17 février 2023
Rebecca Martel
Le 15 février 2023
Un historien militaire d'Halifax espère qu'un nouveau plan d'amélioration des berges va préserver les fortifications sur la péninsule à Halifax. William Breckenridge croit que, sans action urgente, une partie importante du patrimoine militaire du Canada sera perdue dans les vagues. Le parc Point Pleasant est un endroit prisé pour toutes sortes de loisirs. Mais pendant 183 ans, jusqu'à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, c'était avant tout un site militaire actif qui défendait le port d'Halifax.
Le 15 février 2023
Le 14 février, en marge de son assemblée ordinaire, le conseil municipal de la Ville de Repentigny a annoncé l’adoption du Règlement de démolition concernant les immeubles du territoire et, par le fait même, la création d’un comité ayant pour principales fonctions d'évaluer et d’approuver toute demande, conformément à ce règlement. Le Règlement de démolition a pour principal objectif d’assurer un contrôle des travaux de démolition complète ou partielle d’un immeuble, de protéger un bâtiment pouvant constituer un bien culturel ou représenter une valeur patrimoniale, mais également d’encadrer la réutilisation d’un sol dégagé à la suite d’une démolition. Il entrera en vigueur en avril 2023. Mentionnons que la Ville était tenue d’adopter ce règlement en vertu de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme.
Camille Boutin, Samuel Blais-Gauthier
Photo : Jacques Corriveau
Le 15 février 2023
La maison allumette, qui a fait les manchettes au cours des derniers mois, ne sera finalement pas détruite, du moins pas pour l'instant. Le conseil municipal de Gatineau a voté mardi soir en faveur de la décision du Comité sur les demandes de démolition, qui avait refusé que cette maison soit démolie. Le propriétaire de la maison, l’entreprise Gestion NDI Champlain inc., a toutefois laissé entendre mercredi qu’il allait se tourner vers les tribunaux afin d’obtenir l’autorisation de détruire le bâtiment situé au 207, rue de Notre-Dame-de-l’Île, dans le secteur de Hull.
Marie-Christine Rioux
Photo : Samuel Ranger
Le 14 février 2023
Le conseil municipal a autorisé lundi soir la démolition de la « maison brune » située au 304, avenue de la Cathédrale, à Rimouski, devant plus d'une cinquantaine de citoyens venus contester cette décision. La séance a dû être suspendue pendant plus d'une trentaine de minutes après l'adoption de cette résolution alors que les personnes présentes huaient de colère. Dans le préambule de la résolution, le conseil rappelle entre autres que selon la Ville, le bâtiment est dans un état de vétusté avancé et que le rénover reviendrait à le détruire. Le préambule indique aussi que la construction d'une nouvelle résidence bifamiliale en remplacement de la maison brune aura pour effet de créer des logements supplémentaires et n'aura pas d'impact significatif sur le voisinage et l'environnement.
Maxime Paradis
Le 13 février 2023
Les propriétaires de maisons patrimoniales sont nombreux à dénoncer le coût exorbitant de leurs assurances habitation, lorsque les compagnies acceptent d’assurer ces bâtiments. À La Pocatière, la première école d’agriculture aurait pu coûter 12 000 $ en assurance à son nouvel acquéreur, le triple de la propriétaire précédente, s’il n’avait pas pris la peine de reprendre la soumission point par point et de revoir à la baisse la valeur assurable du bâtiment. Denis Tchuente est urbaniste à la Ville de La Pocatière depuis un peu plus d’un an. À la recherche d’une résidence assez grande pour loger sa famille et être près des services, il est tombé sous le charme de la maison connue comme étant la toute première école d’agriculture au Canada, au coin de la 4e avenue Painchaud et de la 2e rue Guimond à La Pocatière. Construite en 1859, la résidence était jusqu’à tout récemment la propriété de Francine Leclerc.